Le 2 novembre, la jeunesse a manifesté dans toute la Grèce, et près de 15 000 marins ont été en grève jusqu’au lendemain contre la privatisation des ports et la réforme des retraites. C’est aussi le 3 novembre qu’à Athènes, les travailleurs/euses métro ont interrompu le trafic. Une journée de grève générale a été organisée le 12 à l’appel des principaux syndicats : elle a été suivie par environ 30 % des salariés/ées. Le 17, 30 000 personnes ont participé aux manifestations à la mémoire de l’insurrection estudiantine de 1973, qui avait été réprimée dans le sang et avait entraîné la chute de la dictature un an plus tard. Cette remobilisation est une très bonne nouvelle, car sans l’intervention directe des classes populaires, il est impossible d’en finir avec les politiques antisociales. Syriza, le parti au pouvoir qui entendait combattre l’austérité par la voie institutionnelle, la met aujourd’hui en œuvre.
17/11/15