La crise que nous
connaissons démultiplie et renforce les inégalités sociales entre
les classes. Que cela soit dans les entreprises, où les travailleurs
sont appelés au travail (avec les risques sanitaires biens connus)
alors que les cadres restent tranquillement confinés chez eux en
télétravail ; mais également en fonction des quartiers
d’habitation.
L, justifiées par le
confinement.
En donnant la prérogative
d’appliquer le confinement à la police et la gendarmerie, les bras
armés de l’état et de la bourgeoisie capitaliste, le gouvernement
Macron leur offre le droit de contrôler les moindres faits et gestes
de la population. Les violences policières, et en particulier celles
qui s’exercent dans les quartiers populaires, se sont accrues :
comme le démontre la vidéo tournée par un jeune d’Asnières où
l’on voit 5 policiers contrôler un jeune homme sur le trottoir,
puis de brusquement lui donner un coup de pied qui l’immobilise,
sans raison. Le jeune homme qui à filmé toute la scène à par la
suite confirmé que « 3 des 4 contrôles qui se sont passés en bas
de chez [lui] ont finit comme ça ».
Ce n'est malheureusement
pas le seul exemple. A Mantes, à Paris,à Asnières, qu’on soit en
temps de crise sanitaire ou non, la police n’est jamais du côté
des travailleurs et des populations opprimées. Elle profite du
pouvoir que l’état et le gouvernement lui donne pour multiplier
les abus et les violences dans les quartiers les plus désavantagés.
T.B