On ne compte plus les centres, les bureaux et les services postaux où les agents ont exercé massivement leur droit de retrait malgré les menaces systématiques d’être placé en absence irrégulière. Ces droits de retrait, qui de fait, ont pris l’allure de grèves, se sont déroulés dans 11 centres des Bouches du Rhône, 6 centres du Val de Marne, Paris 11, Paris 15, Paris 16 collecte, PIC Bois d’Arcy (78), PIC Cestas (33), etc.. Un premier recensement, évidemment très loin d’être exhaustif, effectué par SUD PTT faisait état de 146 centres mercredi 18 mars. On peut donc estimer qu’il y a eu largement plus du double de centres et de postiers concernés !
L’irresponsabilité de La Poste, contradictoire avec les injections du gouvernement de rester chez soi a sorti une grande partie des postiers de leur torpeur. Il semblerait même qu’il ait dépassé numériquement le puissant droit de retrait que les cheminots avaient exercé en octobre dernier après l’accident d’un TER sur un passage à niveau, mouvement qui avait été le prélude de la grève de décembre. Il nous appartient maintenant de donner une meilleure visibilité à la combativité qui s’exprime aux quatre coins du pays, en nous coordonnant, au delà de nos étiquettes syndicales, pour nous mobiliser tous ensemble et au même moment !