Couvre-feux : démagogie et stigmatisation

Le virus serait-il plus dangereux la nuit tombée ? C'est ce que semblent penser les mairies de diverses communes, de Courbevoie (Hauts-de-Seine) à Guénange (Moselle) en passant par Poitiers ou Nancy qui ont mis en place des couvre-feux face au non respect du confinement, notamment dans les quartiers populaires. Alors que d'autres maires y réfléchissent comme à Toulouse.  Ces mesures n'ajoutent rien à celles déjà en place dans la journée. Mais elles permettent de stigmatiser des quartiers et des populations qui ne font pas confiance aux autorités ou ne peuvent pas rester confinées dans des appartements minuscules et parfois insalubres. S'il faut durcir le ton quelque part, c'est plutôt dans les boîtes qui continuent leurs activités et se moquent de la sécurité des salariés !

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