Les travailleurs de General Electric réclament la production de respirateurs médicaux sur les sites de productions des moteurs d'avions, fermés par la direction, qui en profite pour licencier 2600 ouvriers et licencier "temporairement" 50 % des travailleurs de la maintenance.
General Electric pense ainsi à économiser 500 millions à 1 milliards de dollars en licenciant ses salariés et en fermant ses sites temporairement. Mais ce dont se fiche General Electric, c'est de la pénurie de respirateur médicaux qui touche à présent également les États-Unis. Pourtant, elle est en capacité technique de les produire, et les travailleurs solidaires et conscients de la crise sanitaire dramatique proposent de maintenir les sites ouverts et d'y produire non pas des avions, mais les respirateurs nécessaire aux hôpitaux et à l'intérêt général !
Une fois encore, les capitalistes pensent seulement à leurs profits, lorsque les travailleurs eux pensent à l'intérêt commun et à la santé de leurs camarades...
S. Z.