Le Medef est content : « le bonus-malus des retraites complémentaires est un élément fort et courageux ». L'accord arraché à la dernière minute, avec des syndicats signataires d'un tel recul social, impose aux salariés de travailler une année de plus s'ils ne veulent pas voir leur pension diminuée de 10 % pendant trois ans, même en ayant acquis tous les trimestres. Les économies sont supportés à 90 % par les salariés et 10 % par les entreprises. Vous avez dit équilibré ?
Il faudrait donc que les plus âgés se crèvent au travail pendant plus longtemps, en période de chômage intense ? Ou qu'ils perdent de l'argent sur les maigres pensions de retraite versées ? Mais c'est au patronat de payer ! C'est lui qui engrange des bénéfices en licenciant massivement et en vidant de ce fait les caisses sociales, aidé en cela par les exonérations de charges des différents gouvernements.
20/10/2015